Le Père Monier et Marie

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[Extrait de sa biographie]

Dans l’église de Brou, une chapelle était consacrée à la Vierge. Depuis son enfance privée de mère, le future jésuite s’était attaché à la Vierge Marie au point qu’il dira plus : Dès que j’ai perdu ma mère, à partir de ce moment là, je ne l’ai plus priée. Je l’aimais trop pour la prier. Je regarde son côté et je lui dis : Vous êtes là, j’avance. – Tu peux marcher, ne t’inquiète pas, je suis là.

Au dessus d’un autel très sobre, un retable de l’école flamande représente les sept douleurs de Marie. La Vierge est peinte, assise, les mains croisées sur les genoux, le glaive de douleur planté dans le cœur, avec une expression qui évoque indiciblement à la fois la douleur et l’énergie de cette « Mater dolorosa ». Autour de sa tête, sept médaillons retracent les principales circonstances de sa vie où elle eut beaucoup à souffrir.

Prosper Monier, déjà marqué par l’existence et la maladie, avait une dévotion particulière pour cette image où il retrouvait l’élan d’amour qui est celui de la Vierge et l’attachement total au Christ qui sera le centre de sa vie.

 

mde

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