Bienheureux ceux qui font miséricorde, ils obtiendront miséricorde

[Extrait Le Sermon sur la montagne]

Jésus a insisté autant qu’il est possible : à qui pardonne, il sera pardonné. Vous serez mesuré avec la mesure dont vous vous serez servi vous-même ! Nos jugements nous jugent, car le jugement est tributaire du cœur. Dieu donne à qui donne, se donne à qui se donne, et pardonne à qui pardonne.

Ne traduisons pas Kyrie, eleison par : Seigneur, ayez pitié, la pitié est une insulte. Dites plutôt : Seigneur, votre miséricorde ! Prenez la misère dans votre cœur. Aimez, aidez non la justice, la Foi, non l’Humanité abstraite… mais vos proches. Un atome de bienveillance vaut plus que dix tonnes de vivres.

La miséricorde, c’est l’état d’âme de celui qui ne peut voir la misère sans la mettre dans son cœur. N’ayez pas peur de l’hospitaliser jusqu’à en souffrir ; Dieu vous l’envoie pour que, triturée par votre amour, elle se transforme.

Dieu prend dans son cœur la misère de celui qui libère son frère de la sienne. Les pauvres ont généralement le cœur bon ; ils donnent volontiers. Ils ne sont pas retenus par un « avoir » à conserver ou à augmenter.

Voyez une éponge : elle recueille l’eau du parquet comme elle reçoit aisément l’eau qui tombe du ciel. Soyez perméables…

 

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