Extrait de Seigneur, je cherche ton visage

Alors regardons encore notre Christ.
Il résiste à Satan, pourquoi? Parce que Satan aurait voulu séparer l’homme de Dieu… ou alors, les mettre dans une relation qui ne serait pas une relation de liberté et d’amour, ce qui reviendrait à une séparation.
Quand dans une famille, on n’est pas réuni par le coeur, quand on n’est pas réuni personnellement les uns avec les autres, c’est fini. Il n’y a pas d’union, il n’y a pas de communauté ; il y a société tant que vous voudrez, mais « communauté », certainement pas.
Il faut se rejoindre personnellement ou alors ce n’est pas la peine. Il faut que l’enfant dans une famille puisse dire : Père… Mère… Frères… S’il ne peut pas le dire, il n’y a pas de famille. Il faut qu’on puisse se dire : Toi! Vous! Se parler…
Mais si on ne se parle pas, même en vivant côte à côte et en faisant le même travail, ça ne va pas.

Tous nos efforts de théologiens pour dire que Dieu est Père sont utiles, c’est entendu ; mais nous mettre en état de dire avec la bouche et avec le coeur PERE, il n’y a que Jésus qui puisse le faire… Ceux qui parlent à Dieu comme à un Père, vous pouvez vous estimer heureux si vous les rencontrez dans votre vie. Moi, ils m’émotionnent profondément… Je leur dis :

– Vous n’avez pas besoin de moi, vous… vous pouvez être en paix ; vous souffrirez mais vous avez ce qu’il faut pour arriver au bout de tout.

Jésus vient du Père et fait la volonté du Père.

Il regarde les fleurs des champs :

– Voyez comme elle sont belles, c’est mon Père qui est en train de les tisser. Regardez les oiseaux comme ils sont bien habillés, c’est mon Père qui les habille… Regardez les petits enfants.

Les êtres qui sont sur terre, Il les voit entre les mains de son Père qui est en train de les fabriquer.
Quand nous souffrons, nous ne voyons que la souffrance. Lui, devant une souffrance pense à son Père  :

– Je suis la vigne et vous êtes les branches… Le vigneron, c’est le père et quand Il voit qu’une branche est plus forte, Il la taille, Il la fait pleure, mais ce n’est pas pour la diminuer, c’est pour lui fair produire un plus beau fruit.

Lorsqu’un être humain regarde le Père, quoiqu’il arrive, il a une confiance éperdue dès que le nom de « Père est prononcé ; il peut porter des quantités de choses. J’ai vu des gens qui vraiment arrivaient à porter des souffrances extraordinaires, physiques et morales, épouvantables, et cependant ils étaient là avec le sourire, ils portaient tout… Il y avait le PERE!

P.M.