Air & Vie

Facebook du Centre Monier

Facebook d’Air & Vie

2018 – Je vous invite à visionner cette belle vidéo réalisée par Caritas Alsace qui a repris la main à Air & Vie, on peut y entendre la voir du Père Monier au début.

 


L’association Air et Vie a été constituée en 1955 à l’initiative de Mme Marie-Antoinette Dirr, alors assistante sociale dans la région, dans le but de réaliser une maison d’accueil pour femmes convalescentes. Ce projet a été mené par un groupe de quatre femmes qui ont constitué un noyau de résidentes permanentes : Mmes Marie-Antoinette Dirr et Gisèle Petitcolin, auxquelles sont venues rapidement s’adjoindre Mmes Marianne Eschbach et Maria Geistel. Ce groupe a été, depuis, constamment entouré, accompagné et soutenu par les membres de l’association Air et Vie, dont plusieurs fondateurs n’ont pas cessé d’apporter leur contribution jusqu’à aujourd’hui.

Le projet a été notamment encouragé et intimement accompagné par le Père Monier, S. J., de 1958 à sa mort en 1977.

Il s’agissait d’offrir à l’accueil de femmes convalescentes, une maison ouverte à tous, sans affiche religieuse d’aucune sorte, et agréée par les caisses de sécurité sociale, dans laquelle les hôtes pouvaient, si elles le désiraient, soigner ce qui les blessait, afin de leur permettre de retourner vivre pleinement leur vie. Pour cela, l’association a toujours affirmé sa volonté de conserver à l’établissement une petite taille (pas plus de 20 chambres, toutes individuelles) afin de garantir une prise en charge personnalisée, une disponibilité permanente des responsables, et une atmosphère familiale de vie collective. Ce souci devait toujours prévaloir sur tout impératif  de rentabilité financière.

A partir de 1958, les convalescentes ont d’abord été reçues pendant plusieurs années dans un ancien bâtiment du bourg de Marmoutier, puis dans des locaux qui avaient été spécialement construits au sein d’un grand espace naturel sur les hauteurs, au lieu-dit Willerholz, à l’écart du hameau du Sindelsberg.

Dès 1958, et jusqu’en 1970 le P. Monier y vint pour, comme il le disait, « faire connaître Jésus-Christ » à des groupes réunis pour un week-end ou une session.

En 1996, la réforme hospitalière aurait imposé une médicalisation accrue et l’extension notable des capacités d’accueil des malades, ce qui allait à l’encontre de l’esprit même qui animait la maison de convalescence. Aussi, l’association décida-t-elle alors de quitter le domaine de la santé pour ouvrir l’établissement, en 1997, à l’accueil de particuliers pour des séjours de repos ou de vacances, ainsi que de groupes pour des sessions spirituelles ou de formation, dans un cadre qui restait animé des mêmes valeurs que précédemment, toujours grâce à la même équipe résidente de quatre responsables présentes depuis les débuts. Toutefois, la charge de travail finit par devenir trop lourde avec les années, et l’activité d’accueil permanente dut être abandonnée fin 2008.

Après une longue traversée dans le brouillard, Caritas Alsace reprend le flambeau en 2012, suite à la donation des bâtiments et des lieux par l’association. Le projet de rénovation a été porté par son directeur Mr. Laurent Hochart, avec brio. L’activité du lieu reste fidèle à ce que Marinette Dirr et le Père Monier souhaitaient : il demeure un lieu d’accueil pour tous, Air & Vie renaît et vit à nouveau de plus belle. 

Au pied du parc naturel des Vosges du Nord, Air et Vie est un lieu d’hébergement, de restauration et d’animation. La mission d’Air et Vie, en lien avec le réseau de bénévoles, est d’offrir un temps de pause à des personnes qui vivent des situations difficiles. Ouvert et accessible à tous, Air et Vie s’adresse à un large public tels que des vacanciers, randonneurs, cyclistes, entreprises ou associations. Air et Vie pour que les gens se rencontrent, vraiment. Air et Vie est un projet de Caritas Alsace réseau Secours Catholique.

Retrouvez sur le site d’Air & Vie, la description complète du projet.

Nous pensons tous alors à ce que le Père Monier, avait un jour « prédit » à Marinette Dirr, le regard plein de malice et se frottant les mains : « vous verrez, pendant un moment, il n’y aura rien… mais ensuite, qu’est-ce qu’on va travailler! »